Exposition De Chirico

(jusqu'au 19-01-2020 hasta 19-01-2020)

 

Une grande rétrospective est consacrée à l’artiste De Chirico au Palazzo Reale de Milan qui avait été le siège de sa première grande exposition personnelle en 1970. 50 ans plus tard, Milan offre de nouveau la possibilité de parcourir l’époustouflante vie d’artiste du Pictor optimus à travers une centaine de ses œuvres. Le visiteur est invité à parcourir huit salles pour rentrer dans l’univers de De Chirico, non pas de manière chronologique, mais par thèmes et selon des combinaisons inédites : entre métaphysique, le classicisme nostalgique de son enfance grecque, son attrait pour l’ironie du néo-baroque mais aussi la somptuosité picturale des années 20 et 30. On passe ainsi du fameux Il Trovatore (1917) aux mystérieuses Places d’Italie (œuvres dites « métaphysiques ») – où il dresse des monuments équestres et des statues, des portiques ombragés, des successions d’arcades laissant entrevoir des horizons lointains -, en passant par les thèmes classiques comme les Combats de Gladiateurs (habituellement hébergé par le musée du Novecento) ou l’Ariane (1913) du Met.

Due figure mitologiche, 1927, Giorgio de Chirico, Collection privée

Due figure mitologiche, 1927, Giorgio de Chirico, Collection privée

Orfeo trovatore stanco, 1970, Giorgio de Chirico, Rome, Fondazione Giorgio de Chirico

Orfeo trovatore stanco, 1970, Giorgio de Chirico, Rome, Fondazione Giorgio de Chirico

Né à Volos en Grèce en 1888 d’un père sicilien et d’une mère génoise, De Chirico a vécu à Athènes où il a étudié, Ferrare en Italie, New York, Milan, Florence (où il a peint les fameuses Places métaphysiques). C’est à Paris qu’il se confronte à l’avant-garde, qu’il fréquente Max Jacob, Picasso et Apollinaire qu’il admire. Le peintre italien meurt à 90 ans (1978) à Rome. La rétrospective du Palazzo Reale de Milan a notamment pu voir le jour grâce aux nombreuses contributions de la Tate Modern de Londres, le Metropolitan de New York, le Centre Pompidou et le Musée d’Art Moderne de Paris, la Galerie d’Art Moderne et contemporaine de Rome, le Guggenheim de Venise mais aussi de plusieurs musées milanais de Brera au Musée du Novecento.