Diego Velázquez

25-03 au 13-07-2015

Paris, Grand Palais

Bien qu’il soit l’un des artistes les plus célèbres et admirés hier comme aujourd’hui, aucune exposition monographique n’a jamais montré en France le génie de celui que Manet a consacré comme le « peintre des peintres ». La rareté de ses tableaux et leur légitime concentration au musée du Prado de Madrid rendent particulièrement difficile l’organisation d’une rétrospective complète. C’est cependant le défi relevé par le musée du Louvre et le Grand Palais qui joignent leur force en collaboration avec le Kunsthistorisches Muséum de Vienne et avec l’appui généreux du musée du Prado. Certains prêts tout à fait exceptionnels ont ainsi pu être obtenus à l’instar de La Forge de Vulcain (Prado), de même que des chefs-d’œuvre absolus comme la Vénus au miroir (Londres, National Gallery) ou le Portrait d’Innocent X (Rome, palais Doria-Pamphilj – si cher à Francis Bacon-, deux icônes universelles de l’histoire de l’art. Maître dans l’art du portrait, dont il libère et renouvelle le genre, il n’excelle pas moins dans le paysage, la peinture d’histoire ou, dans sa jeunesse, la scène de genre en la nature morte. L’exposition entend présenter un panorama complet de l’œuvre de Diego Velázquez (1599-1660), depuis ses débuts à Séville jusqu’à ses dernières années et l’influence que son art exerce sur ses contemporains.